► Lennon Moriarthy
❝ J’t’embrasserai jamais dans l’métro
J’attendrai sagement les blackouts au cinéma
J’encerclerai pas
De dates au calendrier ❞ - Mappemonde; Les soeurs Boulay
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Prénom(s) Lennon, mais elle préfère qu'on l'appelle Lenny. ○
Nom Moriarthy ○
Âge 18 ans
Date de naissance 05 Janvier 1995 ○
Lieu de naissance Londres, ANGLETERRE ○
Nationalité Britannique ○
Origines Britannique & Française. ○
Etat civil Célibataire, l'amour c'est pour les faibles. ○
Orientation sexuelle Elle aime les kékettes Elle est hétérosexuelle
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Etudes effectuées Pense à retourner à ses études, en littérature. ○
Job Travaille avec son frère dans un magasin de disques
Statut financier Modeste ○
Opinion(s) politique(s) Opinions de quoi? Attend ça c'est le milieu où les hommes s'habillent en costards et les femmes ont un balai dans cul, tellement ils sont coincés? Où ça sent la corruption et la pourriture? Ouais bah, je pense que tu as mon opinion sur ma vision de la politique. ○
Permis de conduire Je l'avais, mais à cause de mes problèmes de santé physique je conduis plus depuis plusieurs mois, ça craint..
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Qualités : Déterminée, Courageuse, Grande gueule, Patiente, Marginale, Dynamique, Enfantine, Tête-brûlée... ○
Défauts : Manipulatrice, Égoïste (parfois) Rancunière, Jalouse, Handicapé des sentiments...
○ Été 2007 dans le Maine de Portland;
«Lenny qu’est-ce que tu fous là? Rentre à l’intérieur!» La belle blondinette était sans voix, du haut de ses treize ans la scène à laquelle elle venait accidentellement d’assister lui donnait la nausée. La demoiselle demeura quelque seconde en plan, comme si son cerveau assimilait ce que son frère venait de lui dire, puis elle prit les jambes à son cou. Quelque heures plus tard, son frère vint frapper à sa porte;
«Je peux entrer?» La demoiselle n’eut pas réellement le choix d’accepter, elle dévisagea son grand frère qui vint s’asseoir sur le bord de son lit, il semblait aussi mal à l’aise qu’elle, même plus;
«J’suis désolée, que tu es vue ça…» Il baissa les yeux honteux, puis Lennon haussa prendre le risque de demander;
«Papa et maman ne sont pas au courant, je suppose… T’inquiète, je ne dirai rien.» La demoiselle prit la main de son frère puis la serra faiblement, ce dernier posa son regard vers elle en déclarant la voix fragile;
«T’es une perle Lennon Moriarthy, tu l’sais ça hein? Merci…» Le jeune homme se leva et quitta la chambre de sa sœur, quant à Lennon elle sentit son cœur se serrer dans sa poitrine, elle s’installa sur son lit en position fœtus, puis des larmes roulèrent sur ses joues. Elle n’avait rien d’une perle, elle se consacrait plutôt comme une menteuse, de devoir garder ce secret mais elle a donnée sa parole, donc elle le ferait.
Cet été là, Lennon se rendit dans une maison sur la campagne avec des potes, des gens plus vieux qu’elle. Rien de mieux, que la bonne compagnie, de la nourriture en abondance et des fous rires. C’est durant cette semaine qu’elle fit la rencontre d’Adam le cousin d’une amie qui s’était joint à eux. Adam était un grand garçon plus solitaire, avec sa guitare qui n’aimait pas se mêler aux foules, comme Lennon d’ailleurs qui battait souvent en retrait.
«Qu’est-ce que tu fais là toute seule?» Au départ, Lennon fût surprise qu’il ose engager la conversation mais elle prit son courage à deux mains et passa au dessus de sa timidité;
«Je n’aime pas être parmi beaucoup de gens, je préfère la tranquillité.» Finit-elle par déclarer avec un maigre sourire que ce dernier lui rendit
«Tu t’appelle Lennon, comme John Lennon?» Cela eut comme effet de faire rire la demoiselle qui trouvait amusant la maladresse de son interlocuteur.
«Ouais exactement, mes parents sont des fans inconditionnels des Beatles alors !» Ainsi, continua la conversation tellement qu’un de la bande dut avertir les deux adolescents que le repas était servit. Après le repas, Lennon se porta volontaire pour faire la vaisselle, elle se retrouva avec une autre fille qu’elle connaissait bien, celle-ci l’a mis en garde;
«Fait gaffe, ce mec c’est un torturé y’a des rumeurs qui disent qu’il aurait violée une fille durant les vacances, et l’aurait ensuite étranglé puis enterré derrière chez lui.» Un frisson parcourut l’échine de la belle blonde, qui ne pu s’empêcher de jeter un regard vers Adam qui capta le sien et lui fit un léger sourire.
«Ce ne sont que des rumeurs.» Défendit aussitôt Lennon, continuant de faire la vaisselle. La discussion s’arrêta nette, tellement que Lennon n’ouvrit pas la bouche le reste du temps qu’elles terminèrent de ramasser.
La semaine s’écoula terriblement rapidement, Lennon eut un plaisir fou en compagnie de la bande, se jurant qu’elle allait revenir l’été prochain au fond elle espérait revoir Édouard, ce dernier lui avait appris à jouer de nouvelles partitions à la guitare, la belle retournait dans le Maine avec les siens, des souvenirs plein la tête. Lorsqu’elle rentra chez elle, elle remarqua la mine afférée de sa mère la maison semblait vide, sans attendre elle monta à l’étage supérieur de la maison qui menait aux chambres puis elle remarqua la porte de chambre de son frère ouverte, elle y pénétra et constata que la pièce était pratiquement vide.
«Où est Shane?» La belle blondinette dévisageait ses parents sans trop comprendre, son rythme cardiaque venait d’augmenter d’un cran.
«En centre de désintoxication…» Les parents étaient donc au courant, elle se sentait soulagée soudainement de plus devoir garder ce secret sur ses épaules;
«On pourra aller le voir?» Les parents de la jeune femme se regardèrent avant que son père prenne la parole;
«Il ne veut voir personnes.» Les yeux de l’adolescente se remplirent de larmes, comment était-ce possible qu’il refuse de les voir, sa propre famille? C’était à rien n’y comprendre, mais Lennon acceptait ce choix malgré qu’à ses yeux c’était tordu. Les semaines passèrent, et la famille Moriarthy vinrent à reprendre une vie normale, Lennon passait des heures dans sa chambre à écrire des lettres à son frère espérant qu’il l’est lirait, mais à chaque fois les lettres lui étaient retournées. Après un an d’absence, Shane se décida enfin à reprendre contact avec sa famille demandant de voir Lennon, ils firent donc un voyage expressément à New-York. L’endroit était terne et froid, elle n’arrivait pas à concevoir que son frère était là depuis un an maintenant. Lorsqu’elle le vit dans son uniforme elle ne pu s’empêcher de sourire même si le revoir dans cet état lui crevait le cœur il était pâle et très mince, il n’avait plus cette étincelle espiègle dans le regard qu’elle aimait tant.
«Hey Lenny. » La demoiselle ne savait pas trop par où commencer, elle se sentait mal à l’aise d’être là même si elle était ravie de le revoir.
«Comment, tu te sens?» Les questions habituelles et emmerdantes, mais bon après un an sans se voir c’est normal non?
«J’men sors… Et toi? C’est pas trop pénible d’avoir les parents constamment sur le dos.» Cela fit rire l’adolescente qui secoua la tête, étrangement depuis le départ de Shane, les parents étaient plus agréables moins sur son dos ce qui était pas mal.
«Ça va! Mais la maison est vachement grande sans toi, tu sais…» Baissant les yeux, Lennon sentait l’émotion l’envahir ce qu’elle ne devait pas se permettre, pas maintenant plus tard, mais pas maintenant.
«Tu me manques aussi, tu sais. D’ici quelque temps, je devrais sortir d’ici.» Relevant les yeux pleine d’espoir, Lennon demanda;
«Tu rentreras dans le Maine?» Un petit rire s’échappa d’entre les lèvres du jeune toxicomane puis il confia plus sérieusement;
«Non, je vais rester ici. Le Maine c’est pas pour moi…» Un coup de poignard en plein cœur voilà ce qu’elle venait de recevoir, confuse à la limite paniquée elle répliqua;
«Maman et papa, tu n’y penses pas? Et moi, tu penses à moi!» Des larmes de rage roulèrent sur ses joues rosées sans attendre une réponse, la demoiselle se leva et tourna les talons sans se retourner, elle était triste et blessée, extrêmement blessée.
Quelque part à Londres; (Lennon 16 ans)
Partir sac à dos, avec quelques billets en poches fût la meilleure solution que Lennon peut prendre au cours de son existence. La vie familiale l’étouffait elle risquait d’y rester si elle ne partait pas. La discussion qu’elle avait eut avec son frère lors de sa visite quelque années auparavant l’avait fait nettement réfléchir, elle avait également besoin de partir à son tour pour découvrir qui elle était vraiment. La jeune femme, arriva à la gare de train sacs à la main cherchant des yeux son compagnon de voyage espérant qu’il viendrait, soudainement elle le vit un immense sourire apparut sur son visage;
«T’es venue.» Annonça-t-elle avec un large sourire, le jeune homme en question était Adam il avait acceptée de partir avec elle, lorsque cette dernière l’avait appelée il y a de cela quelques semaines totalement en larmes.
«Évidemment, qu’est-ce que tu crois.» Les deux adolescents embarquèrent dans le train en direction de Londres, où ils allaient ils ne le savaient pas encore exactement mais ils allaient changés d’air. Durant leur périple les deux adolescents devinrent plus complices que jamais. Lennon se trouva un petit boulot dans un bar convoité comme chanteuse alors qu’Adam l’accompagnait à la guitare, grâce à cela ils réussissaient à se payer leur chambre d’hôtel. Un soir, alors qu’ils étaient dans la chambre allongés l’un près de l’autre la jeune femme haussa poser la fameuse question;
«C’est vrai ce qu’on raconte, que tu aurais violé une fille après l’avoir tué en l’étranglant et enterrer derrière chez toi…» Le cœur battant bien qu’elle n’avait jamais cru à cette histoire elle appréhendait la réponse.
«Tu crois à ce genre d’histoire?» Lennon secoua négativement la tête, puis le jeune homme reprit en disant;
«Ce ne sont que des rumeurs, je n’ai jamais touché à une fille. Jamais je pourrais faire du mal à une fille.» Sans se rendre compte, leurs visages s’étaient rapprochés comme une vilaine attraction, sans comprendre pourquoi ils s’offrirent un baiser rapide mais sauvage jusqu’à ce que Lennon y pose un frein.
«On devrait dormir…» Déclara-t-elle hébétée par la situation, sans riposter il se tourna de l’autre côté lui faisant dos, puis les deux adolescents s’endormirent non sans le sourire léger aux lèvres.
Les semaines s’écoulèrent et Lennon se sentait maintenant chez elle. Elle connaissait pratiquement tous le monde dans le bar où elle se donnait en concert. Tout pouvait sembler rose, jusqu’à ce fameux soir lors de sa sortie au bar, elle se fit littéralement happé par une voiture le chauffeur ne s’arrêta guère pour lui venir en aide, puisqu’elle était dans une petite ruelle, un endroit où elle passait jamais habituellement, elle fit laissée pour morte c’est uniquement le lendemain que des enfants firent la macabre découverte. Aussitôt elle fit transportée dans l’hôpital la plus près, ayant perdue énormément de sang elle aurait pu y rester, mais les spécialistes réussirent à la sauver, du moins c’est ce qu’ils croyaient au départ, mais la jeune adolescente demeura avec de nombreuses séquelles permanentes tels que un souci au niveau de sa jambe droite, à cause des opérations sa jambe est plus courte ce qui fait en sorte qu'elle boite un peu lorsqu'elle se déplace. Sinon, elle doit être suivi par des spécialistes pour d'autres soucis plus neurologiques tels que des pertes de mémoires et légère perte de motricité au niveau des mains. Après avoir passé un an à Londres, elle fit ramenée auprès des siens. Se fût une période extrêmement difficile pour la famille de retrouvée leurs fille après un an complètement changée. Ils interdirent à Adam de la recontacter disant que c’était à cause de lui qu’elle avait faillit y rester, alors que ce soir là il n’était même pas présent. Pour mettre un peu de baume sur sa plaie, son frère fit son retour à Portland et aida sa jeune sœur lors de sa réhabilitation.
Un nouveau départ; Brighton en Angleterre. (Lennon 18 ans)
«Elle devrait venir vivre avec moi.» Déclara Shane à ses parents après le repas familial. Sa mère secoua négativement la tête elle ne pouvait pas laisser partir sa fille une nouvelle fois, c’était trop elle ne pouvait plus partir.
«Non, c’est impossible Shane, et tu le sais.» Aussitôt Shane renchérit en disant;
« Elle est partie y’a deux ans pour trouver une liberté. Elle était heureuse à Londres, si cette accident n’était pas arrivée elle y serait encore et tu l’sais maman. Lennon a besoin d’air, elle étouffe ici elle est comme moi, elle a besoin d’espace.» Agacé son père rétorqua;
«La laisser partir, pour que tu l’entraînes dans ta vie de débauche hors de questions! Tu as voulu nous tourner le dos, ça va. Mais n’entraîne pas ta sœur dans tes plans de merde!» Soudainement un claquement et des pas se firent entendre, Lennon entrait dans la pièce doucement, ses pas étaient lents et saccadés elle faisait son entré dans la cuisine;
«Qu’est-ce qui se passe?» Un silence, chacun des membres de la famille se regardèrent puis Shane décida d’être franc;
«Papa et maman refusent que tu viennes vivre avec moi à Brighton.» Une petite moue s’afficha sur les lèvres de la jeune femme puis agilement elle s’avança vers eux se stoppant à quelque centimètre d’eux.
«Vous n’avez rien à craindre, je veillerai sur Shane.» Lennon avait toujours le don pour tourner le dramatique en humoristique.
«Ma puce, tu es encore, énormément, fragile ta condition ne te le permet pas. » Lennon fit mine de réfléchir, puis son visage eut une éclaircie puis elle annonça;
«J’aimerais continuer mes études en biologie!» La famille ne put s’empêcher de sourire chacun leur tour, puis monsieur Moriarthy demanda de le laisser réfléchir à l’idée. Cela ne fût pas très long, puisque le lendemain elle pliait bagages et partait avec son frère. L’adaptation ne fût pas aussi facile que Shane l’aurait pensée, mais tranquillement la jeune boiteuse se fit des repaires. Un soir alors qu’ils soupaient Shane osa demander à sa sœur;
«T’aimerais ça rejouer dans un bar, comme tu le faisais à Londres? J’ai des potes qui…» «Non, je ne joue plus. Ça fait deux ans que je n’ai pas jouée ni chantée. J’ai plus vraiment envie, ça me rappelle trop de mauvais souvenir.» Très protecteur Shane avait du mal à laisser sa jeune sœur seule
«Allez va travailler, ça va aller je te jure. Si jamais y’a quelque chose, je demanderai à ta voisine de te téléphoner d’accord? Allez file!» […]