#NEPTUNEISSEXY (DATING IS THE NEW SEXY)

Tout le monde a entendu parler de la soirée au Neptune.  Si certaines personnes n'ont rien entendu, elles sont probablement sous une roche enfoui au fond du Pacifique.  N'étant pas un de ces ignorants, je me suis levé avec la ferme intention de me présenter à cet évènement.  Habillé de la façon la plus normale qui soit.  Portant un simple t-shirt blanc, une veste en jean sans manches avec un capuchon, un pantalon noir et des converses, j'arrive à l'entrée du Neptune.  Je regarde le mec à l'entrée du haut de mon 1m88.  Il soutient mon regard en me disant : « Tes papiers et l'argent pour entrer stp. »  Un sourire amusé aux coins des lèvres, je sors ma carte d'identité et lui fous sous le nez tout en lui donnant le fric pour entrer.  J'arrive dans les environs de minuit et je me dirige aussitôt vers le bar pour me commander une bière toute simple.  Finalement, je reçois un shooter -en me précisant que c'est gratuit puisque je suis arrivé avant 1am- et ma bière.  Je bois le shooter sans m'obstiner puis prends ma bière en me retournant vers la salle, les coudes accotés sur le bar.  Je me demande bien avec qui je pourrais "socialiser", je ne vois que des laidrons depuis mon poste d'observation.  Je continue d'examiner l'endroit, les personnes, cherchant quelque chose à faire.  La soirée n'est même pas commencé alors il n'y a pas beaucoup de personnes présentes pour le moment.  Buvant quelques brèves gorgées de ma bière, je réalise que l'ambiance est réellement merdique pour le moment.  J'espère sincèrement que la soirée sera plus mouvementée au fil des heures.

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Spoiler:

#neptuneisexy ✩ dating is the new sexy
✤Qui dit soirée exceptionnelle, dit bien souvent tenue exceptionnelle. Pour ma part, je ne comptais pas suivre cette règle ou peu importe ce que c'était. #neptuneissexy, n'est-ce pas ? Alors #hermèsissexy. Rien de plus compliqué. Jean délavé, débardeur noir prêt du corps, boots noir et veste en cuir feront l'affaire. Simple mais terriblement sexy et, quand la chaleur du club montera à la tête de ses danseurs, je les aurais tous à mes pieds. Je n'aurais plus qu'à choisir mes proies et à jeter les déchets. Telle était la vie dure d'un club bondé de testostérones. Certains plaisaient, d'autres non. Certains te donnaient l'envie de les baisers sur le fait, d'autres de te suicider simplement. J'arrivais devant le Neptune et son videur que je connaissais. Sans attendre, je dépassais tous ces fêtards faisant la queue et me présentais à lui sans gêne. Je jetais un dernier regard vers ces abrutis et entrais, laissant ma veste au vestiaire ainsi que ces 5£ au comptoir. La soirée pouvait enfin commencer et pour se faire, j'avais besoin d'un verre entre mes doigts. 'Mojito un jour, mojito toujours' répétais-je sans arrêt. C'était mon péché mignon. Le cocktail que je pourrais déguster à volonté. Je m'avançais vers le bar, accueillais ce shooter avec plaisir et commandais ce mojito. Je bus cul sec ce cadeau de bienvenu et me retournais vers la foule déjà présente. La chasse débutait. Le repérage était une étape essentielle à toute soirée festive dans un club comme celui-ci. Juste le temps d'envoyer un tweet et je payais mon mojito pour dévisager chaque mâle que mon regard croisait. Oui. Non. Non. Non. Oui. Non. Peut-être. Le choix pour le moment était simple mais la soirée ne faisait que démarrer.

Ce soir, soirée au Neptune et il est impensable que je rate ça ! Alors je m'affaire à l'appartement afin de choisir ce que je pourrais porter. C'est dans ce genre de moment qu'on a l'impression de ne rien avoir dans sa penderie. Après mûre réflexion, j'ai fini par me décider : une jupe ainsi qu'un haut assez court (ici). L'ensemble donne bien. Je choisis ça, histoire d'être à l'aise. En ce qui concerne le maquillage, je mise sur quelque chose de simple : un peu de noir sur mes yeux et du rouge à lèvres nude. Niveau coiffure, je préfère les laisser naturels. Je ne les frise pas ni ne les lisse. Ainsi, ils sont légèrement ondulés sur les pointes. Je fais un tour dans l'appart. Pas de Ginger, elle doit être déjà partie. Ou alors, elle y va avec des potes de son côté. Je choisis de prendre un taxi, pas de volant à prendre si j'ai trop bu. Le taxi me dépose devant la boîte. Bonjour mademoiselle. 5£ s'il vous plaît. Je tends le billet à l'hôtesse et j'entre dans la boîte. Je sens que j'vais m'éclater !

c'est certainement pas ce soir que t'allais aller te coucher bien sagement. neptune, neptune, ça résonnait divinement bien. neptune, neptune, soirée. tu ne pensais qu'à ça depuis que ça avait été annoncé. t'avais dis oui, aussi simplement que ça. t'étais prête à partir. tu t'étais accommodée d'une petite robe rouge en dentelle, assez sexy, mais pas trop non plus.(+) t'avais pas voulu te dévoiler d'office. munie de tes papiers en tout genre, de quelques thunes et des clés de voiture, tu quittes tout bonnement l'appartement. harry n'était pas rentrée, tu ne sais pas trop si elle allait se pointer à la soirée. après ce qu'elle t'avait raconté, elle avait peut-être besoin de réfléchir un peu. bref. tu conduis jusqu'à une petite rue près du club. une rue assez calme, t'as pas vraiment envie qu'un éméché raye ta voiture par inadvertance. c'était plus sûr. tu marches jusqu'au club. quand vint ton tour dans la file, tu tends les cinq livres dues et tu entres. le club était encore loin d'être rempli. tu approches le bar et commandes un martini. c'est quoi ça ? j't'ai commandé un martini -bouffon- ! le pauvre barman te regarde et se met à rire. le shot est offert par la maison. ah. c'est vrai ! tu lances un regard désolé au mec en question et t'avales donc cul sec le shot. tu reçois maintenant le martini tant désiré. tu le remercie et te retourne. tu balayes du regard la salle. personne que tu connais. c'est aussi bien, penses-tu.

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✤Il n'était pas encore une heure du mati  lorsque j'envoyais mon fameux tweet, le premier de cette soirée. Mojito en main, je rangeais à l'aide de l'autre mon téléphone dans la poche de mon jean et bus finalement une gorgée de mon cocktail en observant chaque client, mâle ou femelle, qui entrait dans le club. C'était une occupation comme une autre en attendant que l'ambiance s'anime un peu. J'aperçus alors Yoshi, non loin du bar lui aussi. Je levais mon verre dans sa direction et lui souris. Peu de temps après, je croisais Clyde du regard. Un sourire aux lèvres en réponse à son signe de la main et je finis par m'avancer plus loin dans la salle. Je marchais lentement, me faufilant à travers les danseurs, quand mes yeux se stoppèrent brusquement sur lui. Gaël. Furibond, j'accélérais ma démarche pour lui faire face et le gifler avec toute la colère et la rancœur que j'avais gardé en moi depuis des mois. Regard noir, poings serrés, muscles crispés. Je le dévisageais avec une certaine amertume. « Qu'est-ce que tu fais là ? Quand est-ce que t'es revenu ? L'Irak ne te convenait plus ? » A chaque question, je lui frappais le torse de plus en plus fort. Et je terminais par lui attraper violemment le visage avec l'une de mes mains pour qu'il m'écoute bien. « Oui, je suis au courant. Et pas la peine de me mentir encore une fois en prétextant que tu veux prendre tes distances, Gaël. T'as choisis. T'es parti. Maintenant, fous-moi la paix ! » J'aurais pu le frapper encore une fois. J'aurais pu lui cracher au visage pour son insolence passée. Mais je ne fis rien. Je le fixais simplement dans les yeux et lui tournais le dos. Je terminais alors d'une seule traite mon verre que je posais sur une table. J'avais terriblement envie de danser. Je voulais rencontrer du monde, faire du coller/serrer avec le premier inconnu que je croiserais. Le tout pour faire enrager cet abrutis de West. Il le méritait. Il méritait ma colère et ma vengeance.

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✤Je quittais Gaël après mettre expliquer avec lui, ou plutôt après lui avoir le fond de ma pensée sur son départ précipité et sur ses mensonges. J'étais remonté contre lui, contre moi, contre tout le monde, que je ne faisais pas attention à qui se dressait sur mon passage. Je fonçais tête baissée, les nerfs en ébullition. Je ne remarquais que j'avais percuté quelqu'un que lorsque ce dernier se rattrapa à moi. J'étais prêt à gueuler, à exprimer cette colère soudaine, à me défouler sur lui avant que je ne remarque que ce n'était que Yoshi. Je contemplais son sourire d'abrutis qui me sortait tout bonnement par les yeux. Je n'étais pas d'humeur et il l'avait probablement remarqué. « Tu sais, t'avais pas à me rentrer dedans pour me dire bonjour hein ! » Je ravalais mes mots, bien trop crus pour être dit à une heure pareil. Je l'aidais alors à se relever pour me changer les idées et éviter toute agression envers sa personne. Un visage familier ne pouvait me faire que le plus grand bien du moment qu'il ne ressemblait pas à celui d'un certain Gaël West. « What's up Hermès ? T'as pas l'air bien ! » Sans blague ! Je laissais passer ce commentaire et tentais en même temps de me calmer. J'inspirais et expirais. Je devais être maître de mes émotions et ne pas me laisser guider par cette colère qui m'était tombée dessus si brusquement. Et pour cela, il n'y avait pas des centaines de solutions. « Il faut que je boive. J'ai besoin d'être saoule, de danser toute la nuit avec n'importe qui, de me défouler. On est bien là pour ça, n'est-ce pas ? » C'était une question rhétorique. J'étais là pour ça et la présence du jeune West m'en avait donné la motivation. « Passes-moi ton verre ! » Déclarais-je tout en lui prenant sa bière. J'en bus une gorgée, une deuxième, une troisième et rapidement son verre se vida. Je le lui redonnais alors. Vide, bien évidement. « Merci, j'en avais besoin. »

Gaël West a écrit:

#NEPTUNEISSEXY (DATING IS THE NEW SEXY)

A peine avais-je posé mes fesses sur un des fauteuils que la situation dégénérait. Je vis Hermès foncer sur moi et sans que je n'aie eu le temps de dire quoique ce soit, sa main s'abattit sur ma joue dans un claquement sonore. Me remettant de ce geste, je passai ma main à l'endroit ou la marque de la sienne devait être imprimée tandis que le jeune homme prenait la parole tout en me frappant le torse. J'étais mêlé entre amusement, agacement et une profonde tristesse. J'avais provoqué cette situation en partant et j'avais mis fin à notre histoire...pourtant je l'aimais...je l'aime toujours...sincèrement, fidèlement. J'avais néanmoins préféré partir en lui mentant, il n'aurait jamais accepté mon départ si je lui avais dit la vérité. Et en partant, je prenais également le risque de ne jamais revenir...je préférais le savoir en colère plutôt qu'en deuil. Peut-être était-ce mal réfléchi mais j'avais pensé à lui en prenant cette décision.
Je fus contraint d'attendre qu'il ait terminé pour pouvoir lui répondre.

- Je suis de retour depuis quelques jours...ca me fait aussi très plaisir de te revoir.

Je réajustai ma chemise et mon col, prenant un air faussement détaché...je n'était de toute évidence aucunement insensible à ce qui se passait mais je refusais de me donner en spectacle...je le verrais en privé.

- Je n'ai pas l'intention de te mentir...tu as raison j'ai fait un choix.

Il se retourna pour partir après que nos regards se soient croisés durant plusieurs secondes...non de dieu comme ma vie pouvait-elle partir en cacahuètes de cette manière alors que je passe mon temps à tenter de contenter les uns et les autres...mon père et ses idées rétrogrades, ma mère et ses crises de larmes, ma famille et leurs préjugés à la con et mon ex et son souhait de ne plus me voir désormais...
Il m'avait demander de lui foutre la paix, je l'aurais pourtant volontiers retenu, je l'aurais volontiers embrassé aussi...Ma main glissa le long de son bras lorsqu'il se retourna et mes doigts effleurèrent sa main sans que je ne tente de la saisir...je respectais sa colère...j'étais en colère moi aussi mais je le montrais sous forme d'une froideur qu'on ne me connaissait pas. Je le regardai s'éloigner sans pouvoir rien faire...sur son chemin il bouscula violemment un gars au crâne rasé qui tomba sous le choc et je vis Hermès lui siffler sa bière.

Restant un instant sans rien faire, je remarquai que les têtes de quelques clients s'étaient tournées vers moi...oui évidemment se faire gifler par un mec dans un club c'est peu commun... Jetant un oeil tout autour de moi, je terminai mon malibu d'une traite avant de déposer le verre et de me diriger vers le bar, évitant Hermès du regard.
Je m'installai au bar, regardant autour de moi alors que le barman me demandait de passer commande de manière un peu pressée.
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feat everybody

alors que ton regard filtre la salle, un type s'approche de toi. tu le connais pas.  tu sais... quand on t'offres un truc, on fait pas l'enfant gâté hein ! on accepte et on dit merci. t'as envie de l'envoyer chier et tu comptes bien le faire. en plus, il te colle un peu trop. il est trop proche. retournes d'où tu viens, j't'ai pas demandé ton avis p'tit con. lâches-tu. quelle malpolie la soeur rayner. d'ailleurs, tu scrutes derrière le type en question mais toujours pas de nouvelle de ta frangine.  au fait ma jolie, t'as un de ces culs ! toujours la même voix. enfin, tu le vois s'éloigner et tu répliques pas sinon on risque d'en avoir pour longtemps. en tout cas, tu pouvais pas en dire autant de son cul. tu laissais même un petit rictus capturé tes lèvres. tu te retournes et tu prends ton verre de martini. tu portes le précieux alcool à tes lèvres et t'en avales quelques gorgées. puis tu tournes la tête. t'aperçois une fille, seule aussi (cora) alors tu te lèves. plutôt que de passer la soirée seule, vaut mieux encore faire des rencontres. c'était d'ailleurs le but de la soirée, nan ? salut. adressas-tu à la jeune femme. tu t'assieds de nouveau, juste à côté d'elle. j'ai l'étrange impression de t'avoir déjà vu quelque part, mais peut-être que je me trompe ? dis-tu. c'est vrai que son visage te disait vaguement quelque chose. après, tu te trompais peut-être.

Y a des gens qui tiennent bien l'alcool. Puis y a Sam. Il est même pas tard, et pourtant, il est déjà dans le mal. Trois verres sirotés tout seul chez soi pour se mettre dans l'ambiance, et voilà que la tête lui tourne. Il a déjà plus trop les yeux en face des trous, mais tant pis. Pourtant, il se bouge les fesses de son appart, bien pomponné pour l'évènement, et au bout de quelques minutes, le voilà entré dans le Neptune, non sans avoir du, au préalable, prouver au videur que non, il n'a pas 15 ans, et que oui, il a l'âge requis pour pénétrer dans les lieux.

Alors, une fois à l'intérieur, il fonce presque directement vers le bar. On dirait un alcoolique, à flairer la boisson. Mais c'est plus fort que lui. L'alcool, quand il coule dans son sang, lui offre une ouverture aux autres pas croyable, et il cherche cela plus que la brûlure qui transcende sa gorge lorsqu'il boit. Il s'offre donc un verre, et s'aventure le nez en l'air et le sourire béat dans la salle. Il n'y a aucun visage familier dans la foule, et l'ambiance semble un peu s'agiter. Pourtant, il trace sa route, et repère assez facilement une place où se poser, entre deux jeunes filles. ( Cora & Kamryne ) Le sourire rivé aux lèvres, la démarche un brin maladroite, il s'approche d'elles, et se pose à leurs côtés.

"Hey hey. Je peux me poser ici ?" Question inutile, vu qu'il s'est déjà confortablement installé. "Alors, vous passez une bonne soirée ?" Heureusement que Sam n'a pas peur du ridicule, car n'importe qui pourrait affirmer que franchement, cette approche est terriblement nulle et clichée. Heureusement qu'il a une gueule de gamin, on pourrait presque lui pardonner.