1) ONCE, NOT TWICE

Ce n'était pas prévu au début. Je devais juste aller sur scène et repartir ensuite. Retrouvé ma famille et se reposer jusqu'à le lendemain. Mais pas ça. J'avais laissé le choix de la musique à une camarade, m'en fichant au fond de la chanson en elle-même, seul les gestes que j'effectuais dessus comptaient pour moi. Alors que j'entrais sur la scène, mon regard se voilait de désir et de malice comme on me l'avait appris pour plaire à mes spectateurs. La salle était plongée dans la pénombre, seulement éclairé par les projecteurs, tous dirigé sur moi. Tout le monde n'attendait que moi. help me I've got no soul to sell. Mes mains glissaient sur mes vêtements, les froissant comme s'ils n'avaient pas lieu d'être ici, qu'ils entravaient leurs bons vouloir. Lançant un regard brûlant au public, l'une de mes mains vint d'un geste remplit d'une lenteur calcultée mais brûlant d'impatience retirer les boutons de ma veste, en faisant sauter certains dans mon empressement. Ce genre d'accident arrivait et je n'en tenais pas compte. help me get away from myself. Je me retrouvais alors dos au public et dans un même mouvement, ma veste et mon manteau tombèrent au sol. Je me sentais plus léger maintenant, libre des mouvements que mon manteau ne me permettait pas. I want to fuck you like an animal. Me courbant sous les paroles de la chanson, mon corps se mit à se mouvoir dans des mouvements sensuels et lents. Me penchant en avant, je caressais mon pantalon que je sentais malgré moi trop serrer. My whole existence is flawed. D'un mouvement brusque, je retirais mon pantalon qui était spécialement ouvert sur les côtés de mes jambes pour une meilleure rapidité à retirer. Je me retournais vers eux, continuant à danser, vêtu seulement d'un slip noir qui me moulait un peu trop à mon humble avis. Mes mouvements étaient érotique, pleins de lascivité et de volupté et quand la musique prit fin, ce fut dans une courbette que je partis rapidement dans les coulisses. J'avais vraiment hâte de rentrer et après m'être habillé, je sortis et pris le chemin habituel. J'allais envoyer un message à Maikon pour savoir où il était, ne l'ayant pas vu derrière le bar quand une main m'attrapa par l'épaule pour me plaquer contre un mur. Un homme se tenait devant moi, pas réellement imposant mais sa présence si près de moi m'étouffais et me gênais plus que tout. Je l'observais, cherchant à comprendre ses intentions et ce fut lorsque je sentis une main se poser sur mon pantalon avec le désir de le retirer, je compris qu'il n'était pas juste là pour me demander son chemin. Me débattant, je ne réussis cependant pas à le bouger, il avait sus me bloquer contre le mur, m'empêchant tout mouvement pour m'échapper. Je savais que j'aurais dû chercher à me battre encore et encore alors que sa main s'infiltrait dans mon sous-vêtement mais je ne sais pas, c'était comme si mon cerveau était bloqué. Je ne sentais presque plus sa présence, je ne le voyais plus, ne l'entendais plus, j'étais ailleurs. Ce fut quand il tira sur mes cheveux pour me mettre à genoux que j'ai cherché à partir à nouveau. Nouvel échec. Sans comprendre, l'homme fut soulevé et balancer plus loin. Miguel était là. Je vous jure, j'avais envie de le prendre dans mes bras. Et c'est ce que j'ai fais. C'est un sacré videur et je me dis chaque jour que j'ai vraiment trouvé une famille.