Posts : 17 ▽ : Daniel Gillies ARRIVE(E) LE : 10/11/2013 PDG d'un grand magasine / : 37 ans Célibataire
| Sujet: Une autre vie commençait ce jour là (J&J) Lun 11 Nov - 11:04 | |
| Etrangement, aujourd'hui au boulot, nous avions clôturé les chiffres beaucoup plus tôt. Presqu'avec trois heures d'avance, et le must dans l'histoire, c'était sans doute que même moi, le big boss de la boîte avait fermé à clef les portes de l'agence à vingt et une heures, chose qui ne se passait jamais. C'était donc un exploit incomparable que de pouvoir rentrer chez moi aussi tôt. Etant donné que j'avais plutôt l'habitude d'ouvrir la porte de mon énorme manoir - et encore je n'exagère qu'un peu - jamais avant minuit. J'étais un mordu du travail, c'était ma drogue, un peu comme un camé à besoin de son rail. Mais soit. Le seul petit soucis, c'est qu'étant donné que je n'avais pas commandé une pizza, un plat chinois au que sais-je au boulot comme j'avais l'habitude de le faire, je n'avais rien à manger à la maison, de un parce que je n'avais pas prévu de terminer ci-tôt, et surtout car j'étais incapable de faire le moindre petit plat, pour mon plus grand désespoir. Au volant de ma voiture, je parcourais donc les rues, cherchant un restaurant qui semblait un minimum chic, ben oui, j'avais des envies et à trente sept ans, je n'avais plus aucun plaisir à manger à moitié debout à coté de jeunes étranges occupés à fumer. Finalement, après un bon dix minutes, je parvins à me garer par loin d'un restaurant dont une collègue m'avait donné les éloges. Il n'y avait pas grand monde, c'était un plus, au moins, je mangerais tranquillement. Quelques instants plus tard, installé devant mon plat principal, je me pourléchais les babines de par l'odeur. Je crevais la dalle, c'était pas peu dire. Prenant ma fourchette d'une main et mon couteau dans l'autre, je m'attaquais à mes pennes au saumon enduis d'une sauce blanche à l'aspect appétissant. Mais apparemment ce fut sans compter mes papilles gustatives qui crièrent aux meurtres. Bon dieu…. Mais qu'est-ce qui pouvait bien y avoir dans ce… plat ? "Excusez-moi, mademoiselle ?" appelant une serveuse je lui fis par de mon incompréhension totale du goût de ce plat. Qui en plus était presque devenu froid. "Serait-ce possible de parler au cuistot qui a préparé ce plat ? Merci bien." N'étant pas d'une nature agressive, je voulais juste faire savoir au chef qu'il devait revoir son plat, en toute sympathie, bien entendu. Redéposant mes couverts, j'attendis. Mon ventre criant toujours famine.
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Posts : 211 ▽ : nina dobrev ARRIVE(E) LE : 09/11/2013 cuisinière dans un restaurant + espère ouvrir son propre restaurant / : 24 ans célibataire !
| Sujet: Re: Une autre vie commençait ce jour là (J&J) Mar 12 Nov - 17:17 | |
| La cuisine ! C’était mon univers et je ne m’étais jamais senti aussi épanouie que dans une cuisine, un couteau à la main entrain de couper des carottes ou d'évider un poulet. Je le reconnaissais volontiers, j’étais une passionnée de la cuisine et je nourrissais le rêve fou de devenir un de ces grands chefs que tout le monde s’arrachent. Mon diplôme en poche depuis maintenant 4 ans, je commençais à avoir de l’expérience et j’avais même été embauché dans un restaurant assez classe. J’étais assez fière de moi. Je n’étais que sous-chef bien entendu, j’étais loin d’être la patronne dans l’arrière boutique, mais je faisais mes plats tranquilles, nourrissant ma passion à grand coup de soirée pleine dans l’avant salle.
M’occupant de moi et de mes plats, je fus interrompu par une serveuse alors que j’étais entrain de préparer un homard. Je détestais ces trucs mais mon dieu ce que cela pouvait être bon. « Un client veut te voir. » « Qui ? » « Je ne sais pas. » « Pourquoi ? » « Je ne sais pas. » « Tu sais rien en somme ! » « Bon écoute, va le voir, un point c’est tout ! » Je la regardai partir outré. Je sentais l’énervement monter en moi d’une part à cause de cette serveuse et d’autre part à cause de ce client que je ne connais même pas encore. Pour qui il se prend ? J’avais toujours beaucoup eu de mal à accepter la critique. Je ne l’acceptai que lorsqu’elle venait de mes professeurs ou de cuisinier de grands noms (autant vous dire que cela n’arrive pas tous les jours). Mais lorsque cela venait de personne qui ne connaissait rien, autant vous dire que cela avait tendance à m’agacer. Mais peut-être que cela sera un compliment ? On peut toujours espérer non ? Je n’ai commis aucune boulette ce soir, je ne vois pas pourquoi il serait mécontent.
Lâchant un long soupire, je laissai le homard sur la table de travail, posai mon couteau, passai mes mains sous l’eau pour leur donner un aspect au moins humain à défaut d’avoir l’odeur qui va avec et je sorti de la cuisine. Je regardai la serveuse (elle ne deviendrait définitivement pas ma pote elle) qui me faisais signe vers une table salle. L’homme était assis de dos, mais il était vêtu d’un costard. Je levais alors les yeux aux ciels. C’était encore un de ces culs serrés de mec d’entreprise qui pétaient plus haut que leurs culs, j’en étais certaine. Je m’approchai donc et fis finalement face à l’homme. « Vous souhaitiez me voir ? » Bon okay, un cul serré assez sexy quand même. Eh merde !
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